jeudi 17 décembre 2009

J'ai trouvé la formule magique...

... et je vais donc la partager avec vous ! ;)



Voilà, c'est tout simple non ?


En résumé, après 40 min de footing, seul, dans la forêt sous la neige,


on se sent beaucoup mieux, heureux de retrouver sa voiture,


mais un peu humide tout de même !

mercredi 16 décembre 2009

One Winter's Night Only...

Hier soir, mardi 15 décembre 2009, Lydie et moi avons assisté à l'unique concert de Sting en France cette année !

Ce fut une pure merveille et je me devais donc de faire un petit compte-rendu de la soirée...


Tout d'abord, il faut savoir que le dernier album de Sting (comme l'avant-dernier d'aileurs) est bien loin des albums "pop" que la plupart d'entre nous connaissent ! Nous sommes bien loin ici des singles à la "Russian", "Englishman in New-York" ou "It's Probably Me".

Je ne connais pas son avant-dernier album ("Songs from the Labyrinth", qu'il a co-écrit avec le musicien classique John Dowland), mais je peux affirmer que "If on a Winter's Night..." est sans doute l'album le plus impressionnant de Sting qu'il m'a été donné d'écouter !

Le thème est simple : L'Hiver (la saison préférée de l'artiste) et l'album se compose donc essentiellement de reprises de chansons religieuses, de ballades, d'air traditionnels de la vieille Angleterre (et notamment de la région de Newcastle où est né Sting).
Les mélodies sont très épurées, mais interprétées par des musiciens de grand talent et surtout par un Sting dont la voix est plus captivante que jamais ! Il chante comme jamais, souvent presque "a capella", allant de la basse de ténor jusqu'au aigus les plus cristallins. Certaines chansons sont vraiment très impressionnantes !


Toujours est-il que par un coup de chance, nous avons découvert qu'il se produisait pour un concert unique en France, à Paris, dans la mythiqe salle Pleyel !

Nous aimons tous les deux Sting, et notre choix est donc vite fait, nous allons tenter de réserver ! (Lorsque nous découvrons que le concert va avoir lieu, les réservations ne sont pas encore ouvertes).

Lydie ne travaillant pas le jour de l'ouverture des réservations, nous arrivons à acheter deux places, pour un budget des plus raisonnable : 25€.

Evidemment, il y a une petite contrepartie... nous sommes en arrière-scène, disposition tout à fait spécifique à la salle Pleyel, qui nous permet d'être installé derrière l'orchestre, un peu en hauteur.
Nous imaginons donc que nous n'aurons pas le loisir de voir pleinement l'artiste, mais cela ne nous empêchera pas de profiter du bonheur de l'écouter, lui et sa formation.


Le 15 décembre arrive et nous nous retrouvons donc à la salle Pleyel. La beauté de cette salle me fascine toujours !
L'entrée dans le hall d'accueil nous place immédiatement dans l'ambiance. Le personnel est charmant et toujours agréable. Le lieu respire la sérenité nécessaire à l'écoute des bons concerts de musique classique.

Lorsque l'on peut enfin rentrer dans la salle, nous voyons rapidement que de nombreux pupitres occupent la scène. L'album très intimiste ne va donc pas donner lieu à un concert si intimiste que ça... Tant mieux !

Une fois atteints nos sièges, nous sommes très heureux de découvrir qu'ils sont positionnés au beau milieu du premier rang de l'arrière-scène ! Certes nous serons derrière les artistes, mais nous serons au plus près d'eux ! C'est déjà ça !

Notre position surélevée nous permet d'avoir une merveilleuse vue plongeante et imprenable sur les trois percussionnistes qui officieront durant le concert : Pour moi, grand fan des instruments à percussions... le bonheur est total !






Comme à leur habitude, ces trois percussionnistes réunissent à eux seuls plus d'instruments, tous plus étranges les uns que les autres, que tous les autres musiciens réunis ! (Malgré notre position, nous n'arriverons pas à voir s'ils sont tous utilisés... mais il est certain qu'une immense majorité d'entre eux a été utilisée !)


Derrières ces trois percussionnistes (pour nous... mais devant pour les personnes qui sont du bon côté de la scène ;)) se trouvent les pupitres pour les autres musiciens. Malheureusement, je n'ai que mon téléphone portable pour prendre des photos (j'ai laissé mon Sony au vestiaire... de toute façon les photos sont sans doute interdites !) et je manque donc un peu de recul pour prendre l'ensemble de la scène...
Néanmoins, on peu avoir un aperçu du nombre de musiciens...



Au final, nous dénombrons 36 autres personnes sur scène !
- Nos trois compères percussionnistes donc...
- Un ensemble de cordes de 15 personnes (violons, vioncelles, altos, contrebasses) dirigés par Bob Sadin, également producteur et arrangeur de l'album
- Cinq cuivres (2 trompettistes (dont une femme Jéjé et Ibrahim Maalouf), 1 joueur de cor, 1 joueur de tuba et une très jolie tromboniste ;) )
- Trois choristes, dont Lisa Fischer une "black mama" pur jus à la voix soul impressionnante et les Webb Sisters (enfin je crois...) dont l'une des deux jouait également du violon et de la Shruti Box (j'ai eu du mal à retrouve le nom de cet instrument !).
- Le contrebassiste Ira Coleman (qui officiait également sur l'album)
- Cinq musiciens "traditionnels" : La joueuse de harpe métallique Mary Macmaster ; le violoniste Peter Tickell et sa femme Kathryn Tickel violoniste également mais aussi joueuse de Northumbrian Smallpipes (sorte de petite cornemuse) ; le joueur de Mélodéon Julian Sutton ; et un guitariste / luthiste / mandoliniste (peut-être David Mansfield)
- Le violoncelliste Vincent Ségal
- Le guitariste, amis et à la fois "bras gauche et bras droit" de Sting (selon les "inner sleeve notes" du dernier album) Dominic Miller
- Et bien sûr, Sting lui-même, jouant guitares, mandoline et luth (voir peut-être même archi-luth...)


Ce mardi soir, c'est déjà la grève du RER A à Paris, et pourtant, la salle est comble ! D'ailleurs, l'avantage d'être en arrière-scène, c'est que justement on peut voir le public, un peu comme si nous étions nous-même sur scène ;)


On se rend compte d'ailleurs, avec ce point de vue, que la salle Pleyel est vraiment haute !!
Ceci étant... même si la salle est comble, nous sommes quand même très surpris de voir des gens n'arriver qu'à la deuxième ou troisième chansons (voir même plus tard pour certains...).
On constate également qu'un grand nombre de personnes ne se gênent pas pour prendre des photos (les autofocus et leur lumière rouge étant tout sauf discrets... quand ce ne sont pas carrément les flash !)


Un peu avant l'entrée sur scène de Sting, ce sont les musiciens qui petit à petit viennent occuper la scène. Les trois percussionnistes nous font de sympathiques "coucous" en arrivant. C'est toujours agréable de voir que même les musiciens sont attentifs à leur public.

Après la traditionnels "cacophonie" de l'accordage de violons, Sting entre sur scène tout simplement, vêtu de son costume trois pièces et de sa barbe nouvellement ajoutée à son look ;)

Après la lecture d'une introduction au concert, lue dans un français presque parfait, le sieur entame sa première chanson... et l'enchantement commence !

Durant 2h, Sting nous rejouera presque l'intégralité de son album, avec une maestria étonnante ! Je m'attendais à ce que je les morceaux les plus difficiles de l'album soient un peu "simplifiés" pour la scène (notamment vocalement), mais il n'en est rien !
Je m'attendais également à ne voir l'artiste que de dos, mais dès son entrée sur scène, lui et beaucoup de ces musiciens, pensent à se tourner de temps en temps vers l'arrière-scène. Ca n'a l'air de rien, mais ça fait un plaisir immense de voir que l'artiste pense à TOUS ces auditeurs ;)

Par respect pour l'artiste (et pour ses spectateurs), je n'ai pas fait de photos durant le spectacle... hormis durant les TROIS rappels !



Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas vu un concert finir sous un tel tonnerre d'applaudissement ! Toute la salle est totalement conquise et durant plus de dix minutes, laisse entendre son désir de revoir l'artiste sur scène. Celui-ci nous fera le plaisir de revenir chanter par deux fois, et de revenir saluer tout le monde encore deux fois, même après le départ de tous les musiciens.

Bref, jusqu'au dernier moment, ce concert fut magique... et cela rattrape un peu les regrets que j'avais eu à ne pas avoir été le voir en concert à Bercy lors de sa tournée pour l'album "Ten Summoner's Tale" (à l'époque, je ne connaissais pas l'album, et j'avais donc décliné la proposition d'un ami... ce que je me reproche encore aujourd'hui puisque cet album figure pour moi parmi les meilleurs de sa discographie !)


Pour finir, après avoir laissé partir une partie du public, nous avons fini, nous aussi par quitter la salle, tout en observant les roadies qui étaient déjà sur scène pour ranger l'ensemble du matériel.
La sortie fut donc lente... ce qui me laissa le loisir d'admirer un peu plus longtemps la console de mixage retour ;) [Eh oui... même en fin de concert, je reste avant tout un amoureux de la technique ;) ]

jeudi 3 décembre 2009

J'y crois encore...

... bah oui, pas vous ?

Alors, voici donc ma liste ;)

Cher Père Noël,

Le monde capitaliste participe grandement à la pollution de notre planète :
- Il nous fait dépenser plein d'argent toute l'année, en nous vendant des équipements tous plus aguicheurs les uns que les autres
- Il pollue en fabriquant ces équipements
- Il pollue en les expédiant des pays les plus pauvres, vers les pays les plus riches
- Nous polluons en les utilisant... mais dans une moindre mesure, si on essaye de les choisir correctement...

Donc, je me dis que m'en remettre à toi, Papa Noël, pour obtenir ces merveilleux objets, est bien plus écologique : Je suis persuadé que tes amis lutins ne polluent pas du tout pour fabriquer les merveilleux cadeaux que tu nous offres, et que tes rênes sont également un modèle de transport sur le plan écologique ;)

Pour toutes ces bonnes raisons, et comme j'ai été très sage cette année, je pense que tu seras d'accord sur le fait que j'ai mérité d'avoir tout pleins de cadeaux.


Alors, donc, j'aimerai avoir :

Des CD, parce que, même si je sais bien que la musique "dématérialisée" - en téléchargement quoi... - est plus écologique - même pour toi Père Noël ! -, je suis bien obligé d'admettre que pour le moment, elle ne satisfait pas mes attentes de musicophile (cf. à ce sujet mon article Moi, la musique, les majors et la planète ;))

Quelques pistes :
- Renan Luce : Le Clan des Miros
- Renaud : Molly Malone (Ballade Irlandaise)
- Genesis : Wind & Wuthering
- Intégrale des Beatles, remasterisée, version Stéréo
- Intégrale Mozart
- Intégrale Gainsbourg, idéalement 18CD (mais sans doute introuvable...), mais 17CD, c'est bien aussi ;)


Des livres, parce que même si l'avenir, notamment par souci écologique, est au eReaders... pour le moment, leur limitation au seul noir & blanc est trop gênante à mon goût, puisque j'apprécie notamment de lire des BD et des Artbooks ;)

Quelques pistes de beaux livres (qui nécessitent VRAIMENT la couleur...) :
- Industrial Light & Magic : The Art of Special Effects, de Mark Cotta Vaz (version Brochée)
- StarTrek, the Art of the Film, de Mark Cotta Vaz (version Brochée, Titan Books)
- L'Histoire de Arthur et les Minimoys, de Luc Besson (Intervista)

Quelques pistes de BD (que l'on peut trouver en téléchargement légal... mais alors, il faut un PC pour les lire... c'est pas très pratique :( )
- De Cape et de Crocs, tome 9
- XIII Mystery (Tome 1 : La Mangouste, tome 2 : Irina)
- La Petite Fille Bois Caïman, de Bourgeon
- Maliki, tomes 1 et 3 (découvert sur le Net : Vive les BD-blog !)
- Idées Noires, L'Intégrale, Edition Originale... Superbe, mais très cher, même pour toi Papa Noël !

Quelques pistes de Romans (sans doute la catégorie qui pourra passer le plus tôt au eReader) :
- Maxim Chattam : In Tenebris, Malefices (édition Michel Lafon)
- Dan Brown : Forteresse Digitale, Le Symbole Perdu (édition JC.Lattès)

Pas trop de livres quand même... parce que malgré tous mes efforts, j'ai bien du mal à lire tous ceux que j'ai déjà :(


De l'électronique, parce que même si les nouveaux gadgets électroniques créés de la pollution... je reste un homme de temps modernes, féru de techno ! Je choisi donc mes équipements le mieux possible (pérennité, faible consommation) et surtout je tâche de les user le plus longtemps possible ;)

Quelques pistes :
- Un NAS D-Link DNS-323 (avec deux disques dur)... parce qu'avec toutes les photos que je fais... il faut beaucoup de place pour tout stocker et se protéger contre une panne ;)
- Un téléviseur LCD (Sony 40W4000 ou 40WE5B)... parce que même si l'on ne regarde pas beaucoup la télé (on préfère le cinéma ;)), je reste un "homme du milieu" et ma vieille télé cathodique Philips a déjà bien vécue (déjà plus de 11 ans !)
- Montre Citizen Eco-Drive Sport Chronograph (AT0840-54E), rechargée par le soleil, donc écolo (et ça me permettra peut-être d'être un peu plus souvent à l'heure...)
- Adidas MiCoach Pacer... parce que même si j'ai commencé à me remettre au footing, si je veux garder la forme, un petit coup de main de la part d'un coach personnel ne serait pas de trop ! (Et puis, après les fêtes, ça risque d'être vraiment nécessaire !)


Encore des listes d'idées cadeaux ? C'est simple, suis les liens Père Noël ! Je suis certain que même si tu es vieux et barbu, tu es super au courant des dernières technologies ;)
- La toujours étonnante Liste de Think Geek,
- La toujours efficace Liste d'Amazon (Elle contient notamment certaines des idées cadeaux sus-mentionnées ;)),
- Une liste d'idée Nature et Découvertes, pour parfaire mon côté écolo ;)
- Et bien sûr aussi d'autres idées sur mon site perso.


Un matelas, parce que vraiment... celui qu'on a n'est visiblement pas adapté : La preuve, même moi, je commence à avoir mal au dos... c'est pas bon signe ça ! En plus, c'est compliqué de ramener notre gros matelas tout neuf chez IKEA... alors, je me dis que tes rênes n'auraient peut-être aucun problème pour ce genre de transport (surtout chez IKEA... c'est la porte à côté de chez toi, non ?)


Du temps, car comme je le disais précédemment... j'aurais besoin de journées de 72h (voir plus...) pour faire tout ce qui me tien à coeur...



De l'Amour, ce n'est pas la peine par contre : J'en ai déjà tout plein de ma chérie, de ma famille, de mes amis... alors, cher Papa Noël, je préfère que tu l'offres à ceux qui en on besoin !

Du travail, ce n'est pas trop la peine non plus... J'ai là aussi la chance d'en avoir (pour le moment ?)



Voilà mon cher Papa Noël, j'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir fait une liste aussi longue... et de l'avoir faite aussi tardivement :(
Il faut reconnaître qu'avec tous les merveilleux objets qui nous entourent aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de choisir ;)

Peut-être que finalement, le plus beau cadeau, pour toute l'humanité, serait un bon retour aux sources de la terre, la paix dans le monde et le partage des ressources ?

Bon courage pour tous tes préparatifs en tout cas, et à jeudi 24 à minuit ;)

Bises



Comment ça je suis complètement utopique sur la fin ? Bah non... j'vous ai prévenu dans le titre... j'y crois encore au Père Noël !

Bonnes fêtes à tout le monde ;)

dimanche 29 novembre 2009

Moi, la musique, les majors et la planète ;)

Bonjour chers amis,


Ceux qui me connaissent savent que j'aime la musique en général, de - presque - quelque genre que ce soit, et qu'en conséquence j'accumule donc les CD de manière assez déraisonnable - largement plus de 600... mais j'ai un peu arrêté de compter dernièrement...

Ces mêmes personnes savent aussi que je suis - presque - totalement en désaccord avec la politique tarifaire que les majors et les distributeurs imposent au prix de la musique.

Ceux-là savent enfin que j'ai un gros penchant pour l'écologie, même si malheureusement, je n'arrive pas à faire TOUT ce que je pourrais faire...

Bref, si vous me connaissez, nous avons sans doute déjà débattu à ce sujet... mais qu'importe, il est toujours bon de "coucher sur le papier" - si je puis dire... - ses idées ;)



On le sait, le CD audio n'est pas un objet écologique :
- Fabrication du CD
- Fabrication de la jaquette en papier
- Fabrication de la boîte
- Transport du fabricant jusqu'au distributeur
- Et bien sûr... du distributeur jusque chez vous !

Certains responsables doivent en être conscient - à moins que ce ne soit pour des raisons purement lucratives... - car on voit apparaître de plus en plus d'éditions "cartonnées" des CD, voir même des éditions sans jaquette !

Concernant le transport, il reste évidemment plus "propre" de commander des CD sur internet car même si un livreur vient chez vous, il optimise son trajet, et donc, au final, pollue moins que ce que représentent les déplacements individuels...


Tous ces défauts sont quasiment absents de la musique sous forme numérique que tentent désespérément de nous vendre les maisons de disque. En effet, la seule pollution restant pour la musique électronique est :
- Celle des serveurs qui proposent la musique
- Celle des PC qui l'écoutent
- Celle du CD qui sert de backup, si et seulement si l'utilisateur fait un backup.

Il va de soi que si l'on fait un backup de sa musique électronique sur CD, que l'on place dans une belle boîte avec une jaquette... on perd beaucoup de l'intérêt de cette version numérique de la musique, d'un point de vue écologique !


En matière d'écologie donc, absolument aucun doute, la musique numérique est bien plus efficace que la musique sur CD !



Malheureusement, sur un plan audiophile et musicophile... les avantages sont bien moins importants. Le CD offre à ce jour :
- La meilleure qualité possible - si l'on excepte le SACD ou le DVD-Audio qui ont connu des échecs retentissant -, puisque le son n'est pas compressé,
- La possibilité de l'écouter où l'on veut, comme l'on veut, et de "copier" son contenu comme on le souhaite, en toute légalité (C'est l'exception de droit à la copie privée) - même si certains éditeurs tentent de nous en empêcher en insérant des dispositifs anti-copie (conformément, en toute schizophrénie des législateurs, à la loi DADVSI),
- La possibilité de s'intéresser au "générique" du disque, en lisant la jaquette qui, la plupart du temps, indique quelles sont les personnes (musiciens, réalisateurs, producteurs, auteurs, etc.) ayant participé à sa conception
- La possibilité de s'intéresser aux paroles de l'artiste, sur la même jaquette, et si l'artiste en a donné l'autorisation
- La possibilité de choisir le disque que l'on souhaite parmi l'intégralité du catalogue - si l'on fait exception des quelques rares disques qui ne sortent qu'en vinyl... et à toutes les versions de l'époque pré-CD qui n'ont jamais été ré-éditées.


La musique en téléchargement légal, pour sa part, est la plupart du temps bien limitative :
- Format audio compressé, la plupart du temps avec perte - même si la compression repose entre autre sur les principes du masquage psycho-acoustique,
- Protection contre les copies - les fameux DRM,
- Pas de jaquette - à peine la photo de l'album dans le meilleur des cas,
- Un catalogue centré sur les nouveautés et la variétoche - l'IFPI dans un rapport (PDF) de 2008 sur la musique numérique se glorifie de 6 millions de titres... quand Gracenote en revendique plus de 90 millions !


Heureusement, certaines plateformes de téléchargement, comme Qobuz, commencent à lever certaines de ces limitations... donc, tout espoir n'est pas perdu ;)



Si les plateformes de téléchargement légal risquent donc d'être de bonne qualité dans les années à venir, reste un dernier combat à mener... celui du prix !

Car nul doute qu'à la fois le prix du CD et celui des téléchargements ne sont pas en adéquation avec le coût que représente la réalisation de musique !

Si l'on prend le cas du CD :
- A sa sortie, hors Prix Vert, le tarif "standard" d'un album est d'environ 20€
- Quelques mois plus tard, on peut souvent trouver le même album à un tarif promotionnel inférieur à 10€
- Alors que l'on a acheté un album à sa sortie, on s'aperçoit souvent quelques mois ou années après qu'il ressort dans une édition "enrichie" - remastering audio, chansons bonus ou dvd making-of supplémentaires, etc.
- Sur le prix du CD - même si cette répartition reste sujette à caution - la plus grosse proportion va à la maison de disque - plus de 50% ! - et seule une faible somme est redistribuée à l'auteur/compositeur - moins de 7% le plus souvent.

Conséquences :
- La législation française interdisant la vente à perte, la marge d'un distributeur sur le tarif "standard" d'un CD s'élève à plus de 10€ !
- L'utilisateur, pris pour une "vache à lait" n'a sans doute plus envie de s'acheter ses CD au prix "standard"

Idées :
- Ne serait-il pas plus judicieux de vendre tout le temps les CD à un prix plus raisonnable ?
- Pourquoi le gouvernement, qui cherche tant à protéger ses chers éditeurs de musique, au lieu de prêcher pour le tout-répression, ne cherche-t-il pas plutôt à promouvoir un prix du CD fixe, comme cela existe pour les livres ?


Si l'on prend le cas du Téléchargement légal, la situation n'est pas tellement meilleure :
- Le prix est certes un peu plus "fixé",
- Mais la maison de disque mange toujours une aussi grosse part du gâteau,
- Etant donné que c'est à l'utilisateur de fournir son propre matériel pour stocker sa musique, le prix semble disproportionné - surtout en regard des limitations dont nous parlions ci-avant...


Pour conclure, je rappellerais qu'en comparaison, un DVD est vendu au même prix qu'un CD - à peu de choses près - alors que le coût de production d'un film est sans aucune commune mesure avec celui d'un CD.

Certans me diront que le film est amorti avant tout en salle et seulement en second lieu sur les diffusions TV et autres DVD... certes ! Mais n'est-ce pas justement ce que devrait faire les artistes (les vrais !) : Amortir avant tout la conception de leur album sur scène et en touchant l'argent récolté par la SACEM pour les diffusions publiques ?


Nos chers éditeurs de musiques, si prompt à accuser les "pirates" de tous les maux - dont certains mérités, évidemment... - ne devraient-ils pas se remettre un peu en cause avant ? Ne devraient-ils pas essayer de comprendre qu'à l'heure où les loisirs sont toujours plus diversifiés, le consommateur n'a plus les moyens d'acheter autant de musique qu'auparavant ?

Loin me moi l'idée de faire l'apologie du piratage - bien au contraire ! - mais il faut bien reconnaître que si les maisons de disque et les distributeurs étaient plus raisonnables - n'étaient pas gérées par des financiers, mais par des amoureux des artistes ? - ; si les offres de téléchargement légales étaient plus abouties et si leur côté "écologique" étaient mieux mis en avant, peut-être que le grand public piraterait un peu moins.

Cette idée n'a jamais été mieux "expliquée" selon moi, que par cette BD que trouve particulièrement bien pensée : Pirates vs. Pires Rats ?



Pour ma part, tant que certaines limitations ne seront pas levées - absence de jaquettes, qualité audio, compatibilité Linux - je risque fort peu de me tourner vers le téléchargement légal... et à mon grand regret, de rester un défenseur du CD... même si je risque fort de le numériser chez moi pour en profiter plus facilement ;)



Musicalement vôtre



PS : Je sais, je sais... le titre de cet article commence par "moi" ce qui va en choquer plus d'un... mais ma professeur de français de seconde - Madame Françoise Donadieu, merci et encore bravo pour vos cours ! Je suis certain que Marie ta fille fait un aussi bon boulot ! ;) - nous avait toujours expliquer que dans un argumentaire il fallait commencer par le moins intéressant pour finir par le plus percutant... conséquence, je n'ai jamais compris pourquoi les règles de politesse demandaient de terminer par soi lorsqu'on énumère des personnes... Je ne me suis jamais senti la personne la plus importante d'une énumération ;)

dimanche 15 novembre 2009

Désolé, mais je ne comprends toujours pas les supporters de foot...

... c'est vrai quoi !

Hier soir, j'étais sur les Champs-Elysées pour aller au cinéma, pendant que Lydie était au spectacle "Mozart l'Opéra-Rock" au Palais des Sport.

Je vais voir "Clones" à 20h05 (pas mal... même si quelques effets spéciaux font un peu mal... même si je suis persuadé que c'est, en partie, voulu...)

En sortant, je vois des milliers de supporters de foot défiler sur les Champs, avec des drapeaux algérien accrochés aux fenêtres des voitures, habillés de maillots à l'effigie de cette nation, le tout accompagné bien entendu de nombreux pétards et autres fumigènes. De nombreux groupes de jeunes courent dans tous les sens et, même s'ils ont tous l'air parfaitement inoffensifs... je reste, comme toujours, un peu méfiant devant de tels mouvements de foules, qui malheureusement laissent parfois le champs libre aux casseurs.

En tout état de cause, je pense immédiatement que l'Algérie à gagné un match, et je me dis, "tant mieux pour eux", je comprends qu'ils soient content... mais je m'étonne toujours qu'une victoire en football puisse entraîner autant d'euphorie !
Bref, pas totalement rassuré, je me prends un sandwich rapide, et je retourne, comme je l'avais prévu, au cinéma pour un deuxième film en attendant la fin de l'opéra de Lydie. Je visionne donc "The Box", un film au pitch très court... et au contenu un peu plus riche... même s'il pars sans doute dans une direction que je ne l'aurais pas imaginer suivre... Bref, pas transcendant... mais pas aussi prévisible que je le pensais.

En sortant, stupeur, les attroupements sur les Champs-Elysées n'ont pas diminué ! Au contraire ! Il y a désormais encore plus de fumigènes et le flot de voitures est simplement arrêté du fait de leur quantité ! Et toujours, uniquement des drapeaux algériens...

Etonné par ces plus de deux heures d'euphorie, je retourne malgré tout à la voiture pour récupérer Lydie, et là, en écoutant France Info, je constate avec stupeur que :
- L'Algérie a perdu son match contre l'Egypte, dans la qualification pour la coupe d'Afrique.
- C'est la France qui a gagné son premier match contre l'Irlande dans les matchs de barrage pour la qualification pour la coupe du monde.

Du coup je ne comprends vraiment pas...

- Pourquoi n'ai-je vu que des drapeaux algériens sur les Champs-Elysées ? Ils ont perdu, c'est dommage, et du coup, pourquoi fêter cela ?
- Pourquoi n'ai-je pas vu de drapeaux français ? C'est vrai qu'on n'est pas encore qualifié, mais c'est déjà un premier pas...


Bref, vraiment... je ne suis pas fait pour comprendre le football je crois... (pourtant, comme vous le constatez, j'ai fait un effort pour essayer de comprendre...)

mercredi 11 novembre 2009

F-Zéro... en vrai !! ;)

Bon alors... pour ceux qui ne connaissent pas, F-Zero fait partie de ces jeux mythique que j'ai pu découvrir grâce à Guigui. C'était un jeu de course de voiture sur console Super Nintendo, qui donnait une impression de vitesse rarement égalée (à l'époque !), sur des circuits futuristes... (un peu plus d'info ici ;))

Eh bien figurez-vous que pas plus tard qu'hier soir, en rentrant d'une expo de peinture à Rueil-Malmaison, j'ai pu re-vivre les sensation que j'avais en jouant à F-Zéro... mais "en vrai" !

Comment ?


C'est simple... en empruntant le merveilleux tunnel de l'A86 Duplex entre Rueil-Malmaison et l'A13 !


Vous voyez : Je ne mens pas !
Un environnement très clair ; un filé digne d'une Formule 1 ; des marquages de couleurs sur les murs... on s'y croirait !

Bon, plus prosaïquement... le tunnel est très bas - un peu plus de 2m ! - très lumineux, et à l'heure où je suis passé, j'avais l'impression d'être le seul à y rouler ! (il faut dire que son tarif n'est pas toujours des plus avantageux... même si
passé 21h, il passe "raisonnablement" à 1,5€)

Bref, j'ai pu m'amuser à prendre quelques photos en roulant (oui, je sais, ce n'est toujours pas raisonnable... mais là, Lydie était à côté de moi pour surveiller les environs... et nous étions VRAIMENT tout seul (enfin, sauf les caméras, disposées tous les 80m qui nous surveillaient...))... de toute façon, avec un vitesse limitée à 70km/h, on a le temps d'admirer le paysage !

En tout état de cause, j'avoue que la hauteur est vraiment impressionnante : 2m; c'est bas... très bas !

C'est également assez étrange de ne rouler que dans un seul sens... et d'imaginer qu'en-dessous de nous (ou peut-être au-dessus... tout dépend du sens de circulation) roulent d'autres voitures en sens inverse !

Enfin bref, c'est une expérience intéressante, si vous allez en direction de Rueil, n'hésitez pas à la tenter (surtout durant les heures creuses).


Pour plus d'infos, rendez-vous sur le site de Cofiroute... et si vous y passez, dites-vous que c'est un peu grâce à ATEME (mon employeur) que vous êtes en sécurité : Nous avons fourni l'ensemble des encodeurs video nécessaire pour la Video Surveillance de ce tunnel ;)

dimanche 8 novembre 2009

Lettre de Hartford (épisode 4)

Et voilà, toute (bonne ?) chose ayant une fin, c'est bien la dernière lettre américaine que vous allez lire dans les minutes à venir... mais ne soyez pas tristes, qui sait, peut-être encore, un jour, aurais-je l'occasion de vous faire part d'autres voyages...

Toujours est-il qu'en ce samedi 7 novembre, je me tiens, non sans regret, fin prêt pour mon voyage de retour ! A 9h30, je quitte donc l'hôtel pour me diriger vers l'aéroport, bien décidé à tenter de profiter au maximum de mes toutes dernières minutes en Amérique.

Je tente donc, de prendre LE cliché de toute excursion américaine...

... sans trop de succès (mais il faut dire aussi -- oui, je sais, je n'aurais pas dû, c'est dangereux ! -- que j'étais en train de conduire... difficile de cadrer et de faire la mise au point dans ces conditions ;))

Je m'étonne une fois de plus de tous ces oiseaux, qui préfèrent se regrouper tous ensemble sur un seul lampadaire...

...quitte à en laisser la majorité totalement vide. Il semble donc, à bien y réfléchir qu'il n'y ait pas que les hommes qui aiment à se regrouper !

Un peu après 10h, j'arrive donc chez Thrifty, le loueur de voiture. L'hôtesse qui valide mon dossier, est gentille comme tout (pas d'inquiétude Lydie, je pense qu'elle a passé la cinquantaine allègrement...), et c'est avec plaisir que j'échange quelques mots avec elle. Puis c'est au tour du chauffeur de la navette qui doit m'emmener à l'aéroport. Bref, j'ai, peut-être pour la première fois de mon séjour, vraiment l'impression de bien parler anglais. En effet, si je me suis surpris à (presque) parfaitement comprendre tout ce petit monde croisé durant cette semaine, j'avoue être un peu déçu des mes capacité à me faire comprendre. Problème d'accent (pourtant, il n'est pas si mauvais que cela...), problème de vocabulaire parfois, bref, je ne suis pas encore bilingue ! Il faut dire aussi, que même en français parfois, il est difficile de me faire comprendre... peut-être devrais-je donc, pour commencer, travailler mon élocution ;)

A l'aéroport, après avoir enregistré mes bagages -- avec à nouveau, $50 de surtaxe pour la mise en soute de deux bagages, et la nécessité de passer au guichet, puisque ma carte Visa ne passe pas dans les bornes, merci Delta Airlines ! -- je passe une première fois le poste de sécurité : Retrait des chaussures, du blouson, des clés, téléphone portable, ceinture, le tout placé dans des paniers. Sortie de leurs sacoches respectives des appareils photo et autres PC portable..., bref, comme d'habitude, un régal !
Pendant mon passage... j'entends néanmoins un appel public à mon nom... Allons donc ! Que se passe-t-il encore ?
Je retourne donc à l'accueil de Delta Airlines, et je constate que les douanes américaines ouvrent TOUTES les valises... et que la mienne leur pose problème, car je l'ai cadenacée... il leur manque donc la clé :(
Après avoir ouvert la valise, je peux passer, pour la seconde fois, le poste de sécurité (non sans refaire évidemment, toutes les formalités mentionnées ci-dessus !). Heureusement, j'ai beaucoup d'avance, et donc, pas de stress ;)

Me voici donc, dans l'immense duty free de l'aéroport d'Hartford...

... épaulé pour le plaisir des passagers par des équipements de confort, dernier cri !


Il est à peine 12h et mon avion ne pars qu'à 13h25, j'ai donc quelques temps pour faire des photos.
Les différentes étapes d'une phase d'atterrissage...

... ou du schmilblick supplémentaire...


J'ai également le temps de dépenser quelques dollars au Duty Free... même si celui-ci ne propose malheureusement rien de véritablement transcendant...
A l'heure prévue (Hé oui... ce n'est pas la France ici, les avions décollent à l'heure !), nous embarquons dans le petit avion qui m'emportera vers l'aéroport international JFK de New York. Un peu comme pour mon voyage de retour de Pologne, il y a quelques années, l'avion est une sorte de bus volant ! Il ne dispose que de 50 sièges en tout et pour tout... et je suis sur la dernière rangée ;)

La vue sur le cockpit est toujours d'actualité...

... même si elle n'est pas meilleure que lors du vol précédent :(

Le vol est sans encombre... mais une fois de plus, je ne suis pas à proximité d'un hublot, et je ne peux donc pas faire de photo :(

L'arrivée à JFK est étonnante ! L'avion donne l'impression de se garer un peu "en vrac" au milieu des autres avions, dans un aérogare qui semble réservé à Delta Airlines. Les avions ne sont pas tous dans le même sens, et donnent l'impression de se gêner les uns-les autres.
Nous descendons directement sur le tarmac et nous empruntons une sorte de couloir métallique amovible posé sur la piste, et qui nous permet de nous retrouver à l'intérieur d'un des terminaux de JFK.

Là, c'est le drame ! L'affichage est pour le moins chaotique, et même si je sais que je dois me rendre au Terminal 1, celui-ci n'est indiqué sur aucun panneau !
Après avoir demandé à deux personnes, je finis par comprendre que je vais devoir sortir à l'extérieur de mon terminal pour pouvoir, après une petite marche, rentrer dans le terminal qui m'attends. Evidemment, ce faisant, je suis obligé, après validation de mon enregistrement auprès d'Air France, de repasser par le poste de sécurité !
Et bien évidemment... qui dit poste de sécurité dit "interdiction de transporter des liquides" : Heureusement, je n'ai acheté qu'une petite bouteille de Dr. Pepper pour ma Lydie chérie... et je suis donc obligée de la boire en quelques minutes :( Heureusement que j'avais demandé aux douaniers de Hartford si je pouvais acheter des liquides en Duty Free !! GGggrrrr !! J'imagine ce qui se serait passé si j'avais acheté de l'alcool ! Obligé de boire le litre de vodka en quelques minutes ! lol.

Evidemment énervé par cet épisode, je ne suis pas dans de bonnes dispositions pour profiter du Duty Free de JFK. Pour couronner le tout, je n'ai pas énormément de temps... et j'ai besoin de racheter une bouteille de Dr. Pepper pour ma chérie ;)
Bref, même s'il y aurait eu des photos à faire, je n'ai pas l'envie de sortir l'appareil...

La sérénité et le calme me reviennent lorsqu'enfin nous embarquons dans le Boeing 777 qui nous ramènera à Paris.
J'ai la chance d'être sur un hublot... et de n'avoir pas de passager à ma gauche !
Je reste assez épaté par la taille de cet avion, tout moderne. Dix sièges par rangée dans la classe Eco (3/4/3); sept dans la Business (2/3/2) et quatre en Première (2/2). Je ne connais pas sa capacité... mais une chose est sûre : C'est gros ! ;)

Du coup, embarqué assez tôt dans cet avion, je profite de ma position au côté du hublot pour photographier la "vie" du tarmac :
- du schmilblick :)

(bon... tout le monde aura reconnu une aile d'avion...)

- des roues...

...mais quelles roues !

- des containers...

...qui heureusement contiennent mes valises !

- des phases de décollage...

...ça change des phases d'atterrissage (et je suis toujours autant épaté de voir à quel point les roues sont rentrées immédiatement après le décollage !)

- de drôles de bêtes...

...qui restent bien utiles, puisqu'il s'agit du véhicule permettant de sortir l'avion de son terminal ;) Celui-ci vient "s'accrocher" sur la roue avant de l'avion, afin de lui faire faire des manoeuvres sans doute impossible au pilote eu égard à la vision qu'il doit avoir vers le bas ou l'arrière de son avion !

Il est maintenant 16h30 et l'avion va bientôt décoller (ce qui explique la venue de la drôle de bête de la photo précédente ;))... mais le soleil, lui, va bientôt se coucher ! Ceci me permet de faire quelques autres photos :




Comme vous le constatez, le soleil se couche très vite, et avant même que l'avion n'est achevé sont "roulage" vers la piste de décollage, la nuit et la fée électricité avaient enveloppées l'aéroport de leurs multiples tâches multicolores...

...tâches qui parsèment bien évidemment en priorité la piste elle-même...


...mais également l'ensemble de cette "ville" que représente l'aéroport...



Autre ville bien éclairée évidemment, New York elle-même !
Je peux le constater de visu juste après le décollage, avant d'amorcer un virage vers le nord... et j'en profite bien évidemment pour tenter de vous faire partager cette émotion...


Adieu donc, les Etats-Unis, dans quelques heures, la France me retrouvera, mais pour le moment, l'avion se dirige NNE en direction (presque) des pôles, chemin le plus court entre New York et Paris.


Avant d'arriver en France, un dernier schmilblick (presque) américain...


Voilà... il est 5h55 du matin (heure locale !) et l'avion s'est posé à Roissy CDG !
Le temps n'est malheureusement plus celui des Etats-Unis, et histoire de nous remettre dans le bain directement (c'est le cas de le dire !), c'est la pluie qui nous accueille... car évidemment, à une heure aussi matinale, ce tout nouveau Terminal 2E est bien vide :




N'étant pas spécialement pressé, j'en profite bien évidemment pour prendre quelques clichés de l'extérieur...


...de l'intérieur..


...ou "schmilblickifiant ;)



Voilà, c'est la fin... j'espère durant ces quelques lettre vous avoir fait partagé de bons moments. Comme d'habitude, je vais tenter de continuer à faire vivre ce blog, même si je suis persuadé que le manque de temps chronique dont je souffre risque de venir contrecarrer mes plans...

En tout état de cause, comme certains d'entre vous l'auront remarqué, vous aurez désormais la possibilité de suivre l'évolution de ce blog non seulement via le fil RSS déjà existant, mais également via ma page Facebook (qui risque bien, elle, de ne plus vivre que via les mise à jour de ce blog et de mon Twitter ;) )

A bientôt

samedi 7 novembre 2009

Lettre de Hartford (épisode 3)

Et voilà pour...

("les voyageurs" quoi..), c'était le dernier jour à Hartford !
C'était aussi le premier où j'étais tout seul et en "congé" ;) [J'étais plutôt "The Traveler" que "The Travelers"... mais bon, j'ai pas trouvé la gravure correspondante ;))

J'en ai donc profité au volant de ma voiture de location...

...pour explorer la banlieue rurale environnante. J'ai pu retrouver les quartiers peuplés de magnifiques maisons typiques du nord des Etats-Unis...







...(spéciale dédicace à Blandine et Benoît pour cette dernière ;))



... et constater que même si Halloween est déjà passé, les décorations restent bien présentent !



(bbbrrrrr !!! spooky !)

Mais avant de pouvoir voir tout cela, j'ai dû emprunter l'autoroute ! (rassurez-vous... je l'ai rendu !)


Arrivé dans le coeur de la ville, on se rend compte qu'Hartford est une petite ville charmante... même si elle n'est sans doute pas l'endroit rêvé pour le tourisme.
On peut ainsi admirer tour à tour, la "Soldiers & Sailors Memorial Arch", située en bordure du parc Bushnell...



... le Connecticut State Capital (puisque Hartford est la capitale de l'état du Connecticut (tout se tient ;))...

...le parc Bushnell, mais dont vous ne verrez ici qu'une statue ;)


Bon, d'accord... je vous mets aussi le détail d'une feuille d'arbre !

C'est bon ! Vous êtes content comme ça ? Non ?
Bon, alors, voici encore un beau city landscape, avec les magnifiques arbres du parc au-devant...

...et d'autres arbres aux couleurs flamboyantes...


Ce qui est certain... c'est qu'ici l'automne est bien installé ! Des feuilles jonchent toutes les rues...

...heureusement (enfin, sauf pour l'écologie !) régulièrement "balayées" à grand coup de "souflateur" (c'est pas ça l'inverse d'un aspirateur ?)

Evidemment, des fois, ces feuilles sont également aspirées dans des endroits inattendus...


Concernant l'écologie, si j'ai bien vu des porte-vélos sur les bus de transport de la ville...

... je ne suis pas certains qu'ils soient utilisés très souvent... car je n'ai par contre vu que de très, très rares cyclistes !

Hormis ce parc, nous trouvons dans cette ville, des immeubles (original non ?)

...avec, comme souvent dans les villes d'Amérique du nord, une juxtaposition de l'ancien et du moderne parfois déroutante...





Le patriotisme est bien sûr toujours de mise...

...ainsi que la mise en avant des éléments clé de la culture américaine : Ses grand auteurs...



(ci-dessous la maison de Harriet Beecher Stowe qui participat activement à l'abolition de l'esclavage)


...ses transports scolaires...

...ses bouches d'égouts "vaporeuses"...

...ses magnifiques campus universitaires...

...et ses camions Ben & Jerry's


Ah non ! On me signale que les camions Ben & Jerry's ne sont pas des éléments de la culture américaine... mais de la culture de ma gourmandise !

Bien sûr, en vagabondant quelques heures dans la ville, j'ai pu approcher le rêve de tout petit garçon : Voir des pompiers en action !



...et constater qu'ici, même les entrées d'eau pour les pompiers des immeubles sont extrêmement classieuses...


On rencontre également de drôles de bêtes...
Bien sûr des pigeons (mais en taille XXL !)

... mais aussi d'autres euh... oiseaux (bah, oui... je m'y connais à peu près aussi bien en oiseaux qu'en arbre...)

... et bien sûr aussi (et encore !) de magnifiques écureuils !







... mais aussi, plus étonnant, un Stégosaure...

(oeuvre d'Alexander Calder)
...et un parapluie (qui heureusement, ne m'as pas servi de tout le séjour !)


Sur les quais de la Connecticut River (ouais... ils se sont pas foulés pour le nom...), on peut constater que la guerre froide est réellement terminée (spéciale dédicace à Stella !)

... et sur les abords des églises (baptistes pour la plupart si j'ai bien retenu...), on tombe parfois sur de mignons petit jardins...


En s'éloignant du centre de la ville, on tombe malgré tout sur des immeubles un peu moins "stylés"...

... même si finalement, ils permettent également de faire de bien jolies photos...

... et même sur le mode "abstraitement schmilblickifiant" ;)


Dans la famille "abstrait", je vous présente également monsieur "120 Volt aérien, jamais enterré"

... ainsi que de l'art "voiriesque" (il faut dire que la route en avait bien besoin...)

Des fois également, il ne s'agit que de mes délires personnels...


Au final, j'ai évidemment passé une excellente journée, en me nourrissant bien sûr très sainement...

... et qui fut couronnée par la vision d'un magnifique Tigre :D


Voilà, demain, je finis de ranger les valises... et je me dirige vers l'aéroport pour rendre la voiture, et décoller un samedi à 13h25 pour arriver, fourbu, mais heureux, à Roissy à 6h... mais du dimanche matin !