jeudi 4 octobre 2018

Lettres de Nouvelle Aquitaine (4/5)

Avant-dernière étape de notre périple Bordeaux - Bayonne.

Au départ de Saint-Julien-en-Born, la fatigue des jours précédents commence à se faire sérieusement sentir dans les jambes, nous décidons donc de ne pas suivre le trajet de la Vélodyssée, qui nous ferait redescendre sur Contis-Plage (10km) pour repartir vers Léon, mais plutôt de couper en diagonale par la D652.

Le trajet ne se fait donc pas sur une piste cyclable, mais la circulation est assez calme et nous arrivons donc rapidement à notre première étape, Léon, après avoir acheté des sandwichs à Vielle-sur-Girons (où nous subissons malheureusement les nauséabondes odeurs des usines DRT, spécialistes de la chimie de la sève de pins).

La pause déjeuner se passe à l'abri de magnifiques platanes, à côté de l'office du tourisme.





En début d'après-midi nous reprenons notre route, pour faire rapidement une courte halte pour la traditionnelle Geocache.


Nous repartons alors direction Vieux-Boucaux-les-Bains, en suivant à nouveau la vélodyssée.
Nous sommes toujours entre des allées de pins, bordées d'arbustes parfois décorés de manière originale.




Avec une bonne vitesse moyenne malgré la fatigue (il faut dire que la route est quasiment plate), nous arrivons rapidement à Vieux-Boucaux. Tellement vite qu'il est même un peu tôt (16h) pour notre hôte du soir. Nous faisons donc pour patienter un petit tour du lac marin avant de rejoindre notre AirBnb.





Pour finir cette assez courte journée, après nous être installé, nous allons dîner en ville, non sans faire une courte balade pour dénicher une Geocache supplémentaire à proximité du vieux lavoir, et observer les arènes locales.





Sur ces belles images de Vieux-Boucaux-les-Bains s'achève cette avant-dernière journée. Nous allons essayer de nous coucher un peu plus tôt pour mieux affronter la dernière étape de 50km qui nous mènera enfin à Bayonne, où nous pourrons nous poser quelques jours et profiter du festival de clôture du tour Alternatiba.

À demain !

PS: Le traditionnel parcours effectué :

Lettres de Nouvelle Aquitaine (3/5)

Bien, au terme de cette troisième journée, nous avons dépassé la moitié de notre randonnée ! Et c'est tant mieux, car la fatigue commence à se sentir un peu...

Il faut dire aussi que la journée a été assez intense. Départ de Parentis-en-Bros vers 10h30 pour nous diriger vers Mimizan, puis Contis-Plage. Enfin... plus précisément Saint-Julien-en-Born, sur les hauteurs de Contis-Plage (plus d'infos à ce sujet plus tard).

Au réveil le temps est un peu maussade et surtout brumeux, mais le temps de prendre le petit déjeuner préparé par notre hôte Alexia (et son fils Joshua), la brume s'est levée laissant place à un beau soleil (hé oui, encore ! 😁)

Nous prenons donc la route en suivant pour la première fois la vélodyssée depuis le début. La piste cyclable est en parfait état, le plus souvent en sous-bois et très légèrement vallonnée. Bref, un regal !

La route nous mène rapidement à Gastes, sur les rives du lac sud de Biscarrosse qui héberge une des rares hydrobase française. L'occasion pour nous de voir, de loin, quelques amerrissages et décollages d'hydravions.

L'occasion également de logguer une petite cache de plus ;)

Le chemin reprend sans encombres vers Mimizan, et après avoir acheté nos sandwich à la boulangerie de Sainte-Eulalie-en-Born, nous nous arrêtons sur les bords du lac de Aureilhan pour une pause déjeuner.


Ayant repris quelques forces, nous repartons en direction de Mimizan, mais tombons rapidement sur les premières difficultés : Mimizan est en bord de plage, mais entre la route et la plage, se trouve une belle "dune" de forêt de pins. Nous avons donc affaire à nos premières montées/descentes, qui permettent d'alterner difficultés et ivresse de la vitesse :)

L'occasion également de voir une "culture" de sève de pin.


 
Passée cette petite difficulté, l'arrivée a Mimizan se fait sans encombres et nous goûtons pour la première fois du séjour a une belle vue sur l'océan Atlantique et sa brise marine rafraîchissante.




La visite du village est assez courte, mais nous apprécions néanmoins sa belle chapelle en bois et la vue depuis le pont qui enjambe l'estuaire du Courant.




Le jeu de montagnes russes va continuer lorsque nous repartons de Mimizan pour rejoindre Contis-Plage. La quasi totalité du chemin est située entre deux bandes de pins, sur une piste qui n'arrête pas de monter de quelques mètres pour mieux redescendre. Une route idéale pour s'entraîner à passer les vitesses du vélo !

Arrivés à Contis-Plage, nous apercevons son phare mais perché au cœur de la forêt, nous manquons de courage pour monter le voir.

Nous profitons par contre une seconde fois de la vue sur l'océan.





Bon... jusqu'ici tout allait presque parfaitement. 

Problème : Le gite que nous avons loué n'est pas à Contis-Plage, mais dans la commune à laquelle la plage est rattachée, Saint-Julien-en-Born, à 10km de là.

Vous me direz, on n'est plus vraiment à 10km près... sauf que ces kilomètres sont majoritairement en montée. Et quelle montée ! Alors qu'un tracé de la Vélodyssée va de la plage à Saint-Julien-en-Born, mon GPS nous fait passer par un ancien chemin quasiment désaffecté, qui n'est pas goudronné, mais pavé de grandes dalles de jardin. Nous passons donc d'une piste cyclable de 2m de large, à une fine allée d'à peine 50cm, partiellement recouverte de sable... Pour corser le tout, de chaque côté des dalles se trouvent à intervalles réguliers des arbustes piquant ! On se prendrait presque pour Mario Bros. essayant de sauver la princesse.




Au final, la montée vers le gite nous aura pris 1h au lieu de 30mn, mais malgré la fatigue, se sera montrée assez amusante 😁

Pour conclure nous allons demain tenter de rouler un peu moins, car depuis le début de la semaine, chaque jour nous roulons moins longtemps, mais faisons davantage de kilomètres et affrontons de plus fortes montées :( Pas sûr qu'on aille au bout dans ces conditions !

mercredi 3 octobre 2018

Lettres de Nouvelle Aquitaine (2/5)

Bien... après une bonne nuit de sommeil dans cet éco-gîte, on prends un sympathique petit déjeuner bio en discutant avec d'autres clients venant de Savoie, puis l'on visite le jardin potager avec notre hôte.

Bref, super accueil... mais il est déjà 11h, et il faudrait peut-être que l'on songe à partir si l'on veut rejoindre Parentis-en-Born.

Notre logement pour le soir n'est toujours pas réservé et nous tentons donc de faire du couchsurfing en nous inscrivant sur le site correspondant. Une première demande est lancée et nous nous mettons donc en marche.

Aujourd'hui au programme : Le Teich / Biscarrosse / Parentis-en-Born, soit une cinquantaine de kilomètres.

La nouvelle chambre à air fonctionne à merveille et je ne suis désormais plus embêté par mon vélo.

Après un départ un peu frais, nous avons la chance de faire la route sous un beau soleil, et ce soir, j'ai donc comme à l'accoutumée, mon chauffage personnel sur les joues (comprendre que j'ai légèrement cramé).

Pas de mauvaise surprise non plus sur les routes, qui sont bien goudronnées (même si certaines sont en meilleur état que d'autres...) et une grande partie du trajet se fait sur piste cyclable dédiée, ou sur des routes quasi désertes.

Nous avons tout de même droit a un micro-passage dans le sable.



Au cours de la traversée d'une des innombrables pinèdes, nous apercevons un petit chevreuil au loin. Malgré cela, ces forêts d'exploitation semblent peu peuplée d'animaux...

Même si le trajet est bien meilleur, nous devons, avant d'arriver à Sanguinet, affronter un vent de face sur près de 4km, sur une départementale assez empruntée... c'était heureusement le seul moment un peu pénible de la journée.

Déjeuner sur la mignonne place de la mairie a Sanguinet


Après cette "épreuve" nous arrivons aux abords de l'immense Lac Nord, aménagé pour la voile et ceint de campings et de pistes cyclables. Au passage, nous logguons une petite cache.



Mauvaise nouvelle de la journée, notre possible hôte pour le couchsurfing décline notre demande et nous devons a 16h trouver une alternative pour notre couchage du soir. Heureusement, AirBnb est là et nous trouvons rapidement une famille d'accueil pour la soirée à Parentis-en-Born. Seul (petit) hic, la chambre ne sera disponible qu'à 19h.


Après quelques kilomètres supplémentaires en sous-bois et sur pistes cyclables, nous faisons donc une petite halte à Biscarrosse pour patienter en attendant que la chambre soit prête. Finale... c'est pas mal aussi de faire des petites pauses ;)

Passé 18h nous entamons nos 10 derniers kilomètres de la journée pour rejoindre Parentis.

Nous aurons bien mérité notre repas quasi gastronomique et trop copieux, mais terriblement bon :)
Nous profiterons de ce repas pour admirer l'église toute proche.